Marie Thérèse Goutmann nous a quittés. Femme d'engagements, elle est devenue communiste en militant pour les causes qui lui tenaient à cœur : le féminisme, les droits de l'enfant, la Paix en Algérie, la libération d'Angela Davis, l'émergence d'une société d'émancipation humaine.
Son engagement communiste, elle l'a mis au service des populations partout où elle a vécu en prenant chaque fois ses responsabilités : en Seine-Saint-Denis, à Montfermeil, à Noisy le Grand, puis à Sète et toujours en direction de celles et ceux qui luttent, des plus en difficulté. Après les événements de mai 68, elle est élue sénatrice, et devient la benjamine de la Haute Assemblée
Parce que le PCF est un parti féministe, elle deviendra la première femme présidente d'un groupe parlementaire. Après son élection à la tête de la mairie de Noisy-le-Grand, elle sera une des rares femmes à être élue députée en 1978. Elle deviendra également députée européenne. Chaque mandat est l'occasion pour elle de porter la voix des sans voix et en premier lieu des enfants. Écouter, respecter les individus quelque soit leur âge, réfléchir ensemble à des solutions étaient sa façon d'être quelles que soient ses responsabilités, son lieu de militantisme. Ces derniers années, elle militait à Sète aux cotés de François Liberti, des communistes de la ville et du département.
J'adresse au nom des communistes et en mon nom, toutes mes condoléances et amitiés à Jacques, son frère, à Isabelle, Aline, Serge, ses enfants, à ses petits enfants et arrières petits enfants, à tous ses proches et amis, aux communistes de Seine Saint Denis et de l’Hérault.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, sénateur
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