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Report de la conférence internationale sur le Proche-Orient : Une politique sous influence

Comment interpréter le report de la conférence internationale sur le Proche Orient prévue le 31 mai - d'abord à "l'été" puis finalement au 3 juin -, conférence initiée, avant son départ du Quai d’Orsay, par Laurent Fabius qui s’engageait en cas d’échec à ce que la France reconnaisse officiellement l’Etat de Palestine ? Qu'en penser quand on sait que Jean-Marc Ayrault a annoncé "qu'en cas d'échec, la France renoncerait à la reconnaissance de l'Etat palestinien" dès les premiers jours de son entrée en fonctions.

L’opposition de B. Netanyahou, relayée en France par les fervents soutiens de la politique israélienne, la critique virulente du vote de  la France de la résolution de l’UNESCO reprochant à Israël, puissance occupante, ses multiples violations du droits international et des  droits humains à l’intérieur de la vieille ville de Jérusalem, les  provocations de groupes religieux intégristes ont conduit, rapidement,  le premier ministre Manuel Valls a désavoué l'ambassadeur de France à l'UNESCO, et l'Elysée à reporter la conférence.

François Hollande et Manuel Valls se sont donc pliés aux exigences d’un gouvernement d’extrême-droite, celui de Netanyahou.

Le chemin vers la paix et la justice ne peut être pavé de renoncements ou de mensonges. Le Parti communiste français demande au gouvernement et au chef de l'Etat de mener au Proche Orient une politique s’appuyant sur le droit international, le respect des résolutions de l’ONU pour qu’enfin les Palestiniens voient leur Etat reconnu dans ses frontières de 1967 et avec Jérusalem Est pour capitale. C'est la seule véritable façon d’assurer le respect des droits fondamentaux du peuple palestinien  et la sécurité d’Israël.

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 Report de la conférence internationale sur le Proche-Orient : Une politique sous influence

le 21 mai 2016

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