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Côte d'Ivoire : déclassifier les documents liés au bombardement de Bouaké de 2004

Le rôle néfaste des autorités françaises dans la crise ivoirienne, de 2002 à aujourd'hui, se révèle de plus en plus. Le journal l’Humanité vient de faire état d’éléments mettant en cause le plus haut niveau de l’État dans le bombardement de Bouaké du 6 novembre 2004. Celui-ci provoqua la mort de neuf soldats français et servit de point de départ à un processus qui conduisit notamment au massacre de dizaines d’Ivoiriens perpétré par les forces françaises ainsi qu'à l’évacuation de centaines de ressortissants français pris à partie par des Ivoiriens. Il est à noter qu’à la même période, une importante mobilisation populaire eut lieu à l’encontre des forces militaires françaises « égarées » devant la présidence ivoirienne, de peur qu’ils n'accomplissent un coup d’Etat contre le président Laurent Gbagbo.

Le PCF rappelle concernant la Côte d’Ivoire que ses parlementaires ont déposé une demande de commission d’enquête parlementaire quant aux responsabilités des tenants des pouvoirs français dans la crise ivoirienne sans que celle-ci n'aboutisse.

Au vu de la gravité des récentes révélations tant du point de vue français qu’ivoirien, il est nécessaire que les documents liés aux évènements de novembre 2004 en Côte d’Ivoire soient immédiatement déclassifiés afin de permettre aux instances juridiques, parmi lesquelles figure la Cour de justice de la République, d’avoir tous les éléments en main.

Plus généralement le PCF rappelle son souhait que notamment les anciennes archives gouvernementales et présidentielles ne soient pas privatisées par les intéressés mais versées dans leur ensemble aux Archives nationales.

 

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Côte d'Ivoire : déclassifier les documents liés au bombardement de Bouaké de 2004

le 27 February 2015

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