Section de Vitry sur Seine (94)

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Hollande parle depuis un radeau coulé au milieu d'un océan d'austérité.

 

Alors que la rémunération des actionnaires bat des records, privant les entreprises d'investissements, les Français d'emplois et le pays de relance économique, François Hollande affirme vouloir aller "plus vite et plus loin" en évitant "tout godille et tout zig-zag".

Chacun s'en rend compte, il parle en réalité depuis un radeau coulé, sans la moindre espérance d'un léger vent dans les voiles, au milieu d'un océan d'austérité, suivant une route tracée par Merkel et Gattaz. Sur tous les objectifs qu'il s'était fixés au début de son quinquennat, c'est l'échec complet. Pas le moindre succès, même le plus maigre, nulle-part.

Sourds et aveugles aux signaux d'alarme de l'économie, au mécontentement des Français et aux avertissements, y compris de leur propre camp, François Hollande et Manuel Valls plongent dans le gouffre et appellent les Français à les suivre. A toutes celles et ceux qui, à gauche, contestent cette politique dangereuse, ils affirment avec mépris qu'il n'y a pas "d'échappatoire" et qu'il  faudrait s'y résigner.

Bien au contraire : plus que jamais, une autre politique est possible et indispensable. Les semaines à venir vont permettre à toutes celles et ceux qui refusent le piège de l'austérité de se rencontrer, d'échanger, d'agir ensemble pour des solutions et des résultats.

Il y a actuellement 10 réactions

  • José FORT sur son blog livre un papier que je trouve utile

    José FORT sur son blog livre un papier que je trouve utile

    6 septembre 2014 Les raisons de l’hystérique dénigrement du livre de Valérie Treirweiler

    Le violent et unanime déferlement médiatique contre Valérie Treirweiler et son livre « merci pour ce moment » m’avait intrigué. Pourquoi une telle rage dans les commentaires ? J’étais décidé à ne pas ouvrir le livre ne voulant pas, comme toutes les bonnes âmes, sombrer dans le voyeurisme de l’intimité de l’alcôve et plaçant la « vraie » politique au dessus des ragots. Je m’alignais ainsi sur le politiquement correct, sur les défenseurs traditionnels de la sainte morale, sur l’hypocrisie ambiante permettant à partir d’extraits très limités de sortir la machine à détruire.

    J’ai failli commettre l’erreur de ne pas ouvrir ce livre. En le refermant, je comprends mieux l’hystérique campagne de dénigrement contre Mme Treirweiler. Ce n’est pas seulement une femme bafouée, humiliée qui a écrit ces lignes sur « les cendres de son amour ». Il ne s’agit pas d’une vengeance, encore moins d’un règlement de compte. Ce livre qui aurait pu être intitulé « Le voyage d’une femme libre à l’Elysée » est une critique d’un chef d’Etat reniant ses engagements – « le changement a eu lieu. Pas celui que nous attendions »-, en pleine « dérive », érigeant des « murs qui finissent par s’abattre sur lui » et qu’elle « a vu se déshumaniser, jour après jour ». Cet ouvrage est aussi et surtout une charge implacable contre le système copains-copains entre politiques et journalistes (Christophe Barbier et la bande), contre la garde présidentielle rapprochée digne de l’époque monarchique, les retournements de vestes, les petits marquis aux « chaussures bien cirées », les menteurs, les petits calculs et les grosses embrouilles. Les Le Foll transformé en pitbull, Najat Belkacem rêvant de « puissance médiatique », Bartolone plus traître que lui tu meurs…

    Valérie Treirweiler n’a pas oublié d’où elle vient : de la ZUP d’Angers, d’un milieu modeste et constate que « ce monde n’était pas fait pour moi ». Faudrait-il ne pas la croire, lorsqu’elle évoque un dîner dans sa famille et le commentaire de son compagnon déclarant « elle est quand même pas jojo la famille Massonneau » et en qualifiant les pauvres de « sans-dents ». Seulement de l’humour ? Faudrait-il ne pas la croire lorsqu’elle écrit que pour habiller ses enfants, elle sait aussi faire les soldes, qu’elle réserve sur internet des vacances à bas prix. Quant au « beau » monde, pour Valérie Treirweiler, c’est plutôt « un petit monde, bien jojo, bien bobo, au goût sur et raffiné, où les convives sont célèbres, où tout le monde vote à gauche mais ne connaît pas le montant du SMIC. Chez moi, pas besoin de notes rédigées par des conseillers pour le savoir, il suffit de regarder en bas de la fiche de paie. »

    Alors qu’elle vient d’être répudié, son « meilleur souvenir des 20 mois passés à l’Elysée reste une sortie à Cabourg avec 5000 enfants du Secours populaire » et la visite de Julien Lauprêtre qui l’a aidé « à me remettre en marche ».

    Valérie Treirweiler n’a pas oublié « le baiser de Limoges ». Comme d’autres, hommes et femmes, elle a vécu et vit l’épreuve de la rupture. Pas seulement. Elle qualifie son livre de « bouteille à la mer ». Elle témoigne surtout et depuis l’intérieur des pratiques du pouvoir et de ses serviteurs.

    José Fort

    Par Sans dents, le 08 September 2014 à 18:40.

  • Comme le dit VT dans son livre Hollande n'aime pas les pauvres!

    Comme le dit VT dans son livre Hollande n'aime pas les pauvres! Vive les sans dents! Rien n'est à eux tout est à nous! Vive le communisme et à bas le microcosme politico-mafieux UMPSFN! Et achetez et lisez cet excellent livre POLITIQUE de VT qui dévoile de l'intérieur des cabinets ce qu'est réellement Hollande, comme tout le PS : un homme de droite cassant qui méprise le peuple! Et si Duclos était encore vivant il le dirait aussi.

    Par Barbentane, le 04 September 2014 à 21:13.

  • UN ARTICLE A LIRE

    http://blogs.mediapart.fr/blog/tchapaiev/300814/propos-dun-grincheux Pierre Laurent va à l'Université d'été du PS dans un seul but ; dire à la face des membres du gouvernement et pour des milliers de socialistes qui sont en plein désarroi que l'heure est grave et que le PCF est disponible pour construire avec celles et ceux qui le souhaitent et y sont prêts les incontournables d'une politique de gauche ; le PCF contribue ; il n'a pas pour ambition de décider seul des contours de cette politique . Sortir du capitalisme ? Toute mesure réellement de gauche aujourd'hui y contribue ; sortir de l'austérité y contribue ; ce que nos compatriotes exigent n'est rien d'autre que de pouvoir vivre décemment ; Est-ce compatible avec le capitalisme d'aujourd'hui ? Ca reste à voir ; l'article cité n'est pas d'un communiste bien au contraire et son auteur veut sauver le capitalisme mais ce qu'il écrit est sans appel ; devons nous être sourds ? Comment donc le Front Populaire première époque s'est il construit? C'est dans cette démarche apportant enfin des commencements de solution et de progrès social réel, tangible que nos compatriotes de gauche , socialistes ou non reprendront confiance dans la politique et le PCF y grandira ; ne créons pas des murs absurdes entre nous et celles et ceux qui en tâtonnant cherchent une issue ; c'est ce pourquoi P Laurent va aux Universités d'été , à toutes celles où on nous invite à gauche et dans tous les forums de gauche ;nous draper dans nos certitudes , jouer ceux qui savent par opposition à ceux qui ont tout à apprendre nous enfonce . Pour créer du changement , le rassemblement doit être immense et comme le dit O Dartigolles , il n'est pas besoin d'être d'accord sur tout pour faire des pas MAIS IL FAUT FAIRE CES PAS sinon c'est notre pays qui sombrera et nous avec lui .

    Par OLIVIER.GEBUHRER, le 31 August 2014 à 04:34.

  • RECONSTRUIRE..

    ARTICLE TRES TRES INTERESSANT UNE CONTRIBUITION A NOTRE REFLEXION J ATTENDS BEAUCOUP DE LA REFLEXION PROPOSE PAR LE CN POUR LES MOIS A VENIR OUI IL FAUT CONSTRUIRE UN MILITANTISME DE BASE AVEC LES CITOYENS, TRAVAILLEURS, ET TOUTES FORCES PROGRESSISTES SANS COMPROMIS IL FAUT OEUVRER POUR UN PROCESSUS REVOLUTIONNAIRE EN VU D UN CHANGEMENT RADICAL LE MOMENT EST LA LE CAPITALISME MONDIAL EST EN CRISE ( ils le disent eux mêmes) ET LE PARADOXE C EST QU IL DEVIENT DE PLUS EN PLUS VIOLENT. L IDEE D UNION DES PEUPLES ME SEMBLE PRIMODIAL CAR LE CAPITALISME EST MONDIAL DONC LA RESISTENCE DOIT S ORGANISER DE FACON MONDIAL OU EN TOUT CAS EN COORDINATION SUR DES SUJETS CAPITAUX POUR L AVENIR DE L HUMANITE

    Par isabel cabeca, le 26 August 2014 à 07:39.

  • Hollande parle depuis un radeau coulé...

    Il faut avouer que c'est une formule assez proche du capitaine de pédalo...il est vrai que beaucoup d'eau a coulé entre les deux formules... Mais que fait Pierre Laurent dans ce radeau ? tenter de ramer à contre-courant ? Depuis le temps que le PCF essaie de "ramener" le PS à gauche -depuis toujours je crois depuis 1920- il devrait peut-être s'apercevoir que c'est lui qui part à la dérive ? N'y a t-il pas autre chose de plus important à faire les camarades ? La situation politique actuelle ne réclame t-elle pas d'autres méthodes d'actions ?

    Par Max, le 24 August 2014 à 19:27.

  • Reconstruire un militantisme de masse

    Tout à fait d’accord avec Gauthier Weinmann cela s’appelle le communisme. Mais pour que le communisme politique vive et qu’il construise la socialisation de la société, il lui faut sa propre démocratie. C’est l’utilisation de la Désignation par Reconnaissance, par chaque militant, par chaque citoyen qui fera émerger des élus, des responsables, des dirigeants pour que la construction du progressisme et du socialisme s’active. C’est avec la Démocratie communiste que nous pourrons reconstruire un militantisme de masse nécessaire à l’activation politique du peuple. La construction d’une VIème république ne peut se faire qu’avec l’immense pouvoir du peuple. Encore faut-il lui en donner le pouvoir, en lui permettant de dépasser les structures politiciennes et partidaires. Il nous faut sortir du régime des Partis. Le Parti communiste doit se métamorphoser pour aider le peuple à constituer sa propre force politique. Avec la Désignation par Reconnaissance, le peuple peut acquérir la confiance en lui-même nécessaire à son action politique. La Démocratie Communiste permettra alors dans une structure par exemple de Rassemblement Progressiste de rassembler le peuple à l’image du Conseil National de la Résistance. Le CNR a su se constituer pour relever la France grâce à la popularité du Parti communiste à cette époque. S’il le CNR n’a pas pu à l’époque se structurer pour continuer son œuvre, c’est que la démocratie bourgeoise lui faisait barrage chacun s’enfermant alors dans ses organisations politiques respectives. Pour en finir avec la guerre que mène le capitalisme contre les peuples seule la Démocratie Communiste peut rassembler le peuple, les peuples, pour que chacun puisse exprimer son potentiel politique. Je renvoie à plusieurs textes sur la Démocratie Communiste et le tout dernier en réaction au dernier CN : Reconstruire un militantisme de masse. Aline Béziat

    Par Béziat Aline, le 23 August 2014 à 08:11.

  • Critiquer Hollande ne suffit pas

    Olivier Dartigolles affirme la ligne de la direction du PCF sur le débat au sein de la gauche : « inutile d’être d’accord sur tout pour actionner 3 ou 4 leviers essentiels qui redonnent de l’espoir et redressent le pays ! ».

    Je suis en profond désaccord. Car ces « leviers essentiels », à mon sens, sont les 4 sorties : de l’OTAN, de l’UE actuelle et de l’euro (on peut en débattre, on y viendra forcément) et bien sûr, sortie du capitalisme. Cette dernière sortie, la plus centrale, engendre les 3 premières.

    Adhère-t-on au PCF pour critiquer la seule l’« austérité » née de la crise de 2008 ? Notre but n’est pas de revenir au capitalisme de sous Chirac !

    Qui critique, au sein du PS, l’organisation impérialiste militaire qu’est l’OTAN ? Qui critique le capitalisme au sein d’EELV ou du PS (avec lequel François Mitterrand appelait à la rupture) ? Qui dénonce l’UE pour ce qu’elle est depuis de sa fondation, à savoir, un corset antidémocratique et antipopulaire, une criminalisation de toute alternative au capitalisme ? Qui dénonce encore la Ve République, comme feignaient de le faire les clowns Montebourg et Peillon ?

    Nous sommes trop éloignés avec les Duflot ou autres Lienemann pour gouverner ensemble. Ce n’est pas une question de degrés, mais de nature. Il ne s’agit pas pour nous de chercher à donner du pouvoir d’achat aux ménages en baissant les impôts ou encore les « charges » salariales. Il ne s’agit pas d’établir un illusoire « conditionnement » des aides publiques aux entreprises, ou d’espérer une transition écologique en maintenant le régime capitaliste. Il faut une nouvelle République, socialiste, qui mette en son cœur le pouvoir des travailleurs, l’appropriation sociale des grands moyens de production, la planification écologique !

    Bien sûr, toutes les bonnes volontés sont bonnes à prendre dans les luttes. Mais la priorité doit aller au renforcement de notre outil, le PCF, sur nos bases politiques (notre programme est à éclaircir d’urgence !). Non à l’élargissement perpétuel dans des tentatives d'alliances de sommet ! Communistes, nous ne sommes pas une simple composante de la « gôche », nous sommes une alternative révolutionnaire à cette fourmilière politicienne dont la crédibilité devient nulle !

    Pierre Laurent, les discussions oiseuses dans les salons parisiens, ta venue à l’université d’été du PS, n’ont pas de sens. Cher camarade, ensemble, faisons la sortie des usines !

    Par Gautier WEINMANN, le 23 August 2014 à 05:35.

  • Participation de P. Laurent à l'université d'été du PS

    La question qui se pose est celle du sens de cette participation et de sa lisibilité. Pierre Laurent y va pour quoi faire? Convaincre les élus PS de notre total désaccord? Mais nous ne sommes plus dans le désaccord! Hollande et le gouvernement qu'il a choisi non seulement ont trahi l'électorat qui les a élu en prenant une autre ligne, mais ils tournent complètement le dos à ce qui peut-être une politique de gauche, ils mènent une politique de droite! donc de ce point de vue, le représentant du PC ne doivent pas participer à ces journées. Si c'est pour "tendre la main" aux militants PS en total désaccord avec la politique gouvernementale, ils n'ont pas besoin de cette présence à la Rochelle, ils connaissent tous les militants que nous sommes, et connaissent notre argumentation. Ils savent que nous les soutenons dans leur luttes internes, mais c'est leur histoire de famille, pas la nôtre! La direction du parti semble ne pas admettre que la ligne rouge est franchie. La direction du PS n'est plus de gauche, Vals demande lui même qu'elle ne se nomme plus socialiste. Nous devons marquer cette rupture. Les Socialistes dignes de se nom savent où nous trouver pour nous rejoindre dans les luttes à venir. La persistance de P.Laurent à vouloir garder le lien gêne à la lisibilité politique.

    Par PLM76, le 22 August 2014 à 18:00.

  • Pierre Laurent aux universités du PS

    Je considère aussi que Pierre n’a rien à faire aux universités d'été du PS. Effectivement les « indignés » du PS parlent beaucoup mais rentrent dans le rang aux moments importants. On ne les a pas beaucoup entendus sur le génocide d’Israël envers les Palestiniens, sur l’Ukraine fasciste qui tue son peuple… Au bureau de section du PCF de Gonfreville l’Orcher, j’ai considéré que c’était une erreur politique, sentiment partagé. Si nous voulons perdre encore un peu plus de lisibilité auprès des gens, continuons. Si certains considèrent qu’il faut changer de politique (mais pas changer à la marge), c’est à eux de venir vers nous, nous sommes ouverts. Cela est très largement partagé chez les cocos mais pas seulement. Fraternellement Patrick Varache le 21/08/2014

    Par Varache, le 21 August 2014 à 16:25.

  • se rencontrer ou?

    P.Laurent va rencontrer les élus du PS a leur université d'été ,c'est avec eux qu'il va débattre,échanger et ramener plein de bonnes idées? Il va voir les indignés du PS qui parlent beaucoup,mais ne font rien? Je suis au parti depuis très longtemps ,mais là c'est un peu fort , que va t on faire chez les socialistes a l heure actuel ?,qu'on les laisse entre eux . Vous croyez peut être refaire un programme commun ?

    Par Dominique59, le 21 August 2014 à 06:33.

 

Hollande parle depuis un radeau coulé au milieu d'un océan d'austérité.

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